Dialogue 2 blogs

M

elle aime lorsqu'il plonge ses yeux dans les siens
elle aime détourner les yeux devant la force des siens

elle aime qu'il la serre contre lui et l'embrasse sur le front
elle aime le sentir se blottir contre elle dans son sommeil,
instinctivement peut-être, inconsciemment sans aucun doute

elle aime goûter l'odeur de sa peau
elle aime le contraste de son corps chaud
et des ses mains glacées

elle aimerait avoir moins envie de le voir
elle aimerait que lui propose de se voir

elle aimerait être capable de faire taire son coeur et son cerveau
lors de leurs incessants combats à l'issue desquels elle ne se retrouve
que plus désemparée et épuisée

La puissance des mots est un refuge à qui sait en saisir la portée. loin de tout et de tous ils nous transportent. dans un monde transcendant et fabuleux. fabuleux au sens premier du terme => "qui sort de la réalité ; du domaine du rêve et de l'imagination". les mots sont un bouclier et une arme acérée dans une société où prime l'aspect extérieur. les mots ouvrent un champ illimité de possibilités où paradoxalement les seules limites sont celles de l'esprit de celui qui les manient. le mot vit par-delà celui qui les rédigent. leur force traverse les âges. ne dit-on pas que les paroles s'envolent tandis que restent les écrits ?

tapées un jour sur un coin de la Toile. presque totalement oubliées. ces inspirations ne datent pas de si longtemps pourtant. les dates ne correspondent pas forcément. mais j'y retrouve par instants sa présence. leur présence. souterraine ou bien visible. les éléments ne peuvent trahir (?). des couleurs qui diffèrent. impression violente de ne pas avoir écrit ces mots. et pourtant... ils sont bel et bien sortis de mon crâne : [FLYING THOUGHTS]

écouter de la musique. rêver. écrire.

prendre des photos. lire. jouer.

sourire. rire aux éclats. dire des bêtises.

faire des grimaces. dire de la merde.

boire du rhum. faire du mojito. le boire.

glander au soleil. être allongée dans l'herbe.

s'asseoir face à la mer. regarder les étoiles.

voyager en train. dormir à la belle étoile.

marcher sous la pluie. sauter dans les flaques.

prendre un bain chaud. prendre une douche froide.

boire un thé vert. savourer un café noir.

faire des bulles de savon. jouer aux playmobils.

croquer la vie à pleines dents. embrasser à pleine bouche.

yeux au sec et asséchés / tremblements incontrôlés et incontrôlables / colère / peine / "déjà vu" / tristesse / résignation / teinte d'incompréhension / temps qui s'écoule doucement / complexité inutile / violence qui cherche à s'échapper / cerveau qui bout / tension trop longtemps accumulée / regard devenu dur / sensation d'acier

" comme un phoque sur la banquise,
la désolation m'est acquise ! "
[Space Cramouille]

Porte entrouverte sur un monde d'adulte
Sur la pointe des pieds j'hésite à y pénétrer

" Si seulement dans ce qu'on est on pouvait faire un choix
mais voilà, on peut pas! "

[St-Philbert]
Bulles d'air qui éclatent, laissant des rires cristallins s'en échapper
Bulles de bonheur et de bien être qui pétillent

Désir de fuite en avant
" tout casser, pour mieux recommencer "

Envie des Aulnes

J'ai le feu du volcan
La chaleur du désert
La saveur de la terre
La lueur d'une lune claire
Je n'ai rien que dans le cœur
L'immensité du ciel ouvert

J'ai la fraicheur d'une rivière
La colère du typhon
J'ai l'amour d'une mère
Les tourments des Quatre vents
Comme ils tombent, comme ils tombent les flocons de l'hiver
Ils s'entassent dans ma tête comme mes contradictions
Et mes perles d'amour, dans un écrin de poussière...

Étrange comme je t'aime
Wowowowoo

J'ai la lumière du soleil
Le frisson de la fougère
La rudesse de l'hiver
La douceur du miel
La folie manifeste
La foi de ceux qui ne posent pas de barrière

Étrange comme je t'aime

Comme le fleuve, je m'abreuve à l'océan de ta pensée
J'boirai toute l'eau de la mer pour que tu viennes m'aimer
Hé ah hé doum déa
Pieds nus dans la terre simplement comme hier



Etrange comme je t'aime

Prise au piège
J'écoute les tambours de la pluie
Je pleure au torrent convoyant la souffrance d'autrui
Trop de choses à la fois se font des routes dans ma tête, alors...
Je ne sais plus rien sauf que pour toi j'irai creuser de nouveaux sillons
Mélodies de l'univers
[onomatopées]

Etrange comme je t'aime...

Comme le fleuve, je m'abreuve à l'océan de ta pensée
J'boirai toute l'eau de la mer pour que tu viennes m'aimer
Hé ah hé doum déa
Pieds nus dans la terre simplement comme hier

Etrange comme je t'aime

Comme le fleuve, je m'abreuve à l'océan de ta pensée
J'e ferai reculer le soleil pour savourer le sommeil
Hé ah hé doum déa
Pieds nus dans la terre simplement comme hier

Etrange comme je t'aime

peur de soi même. énervement. détresse. besoin de parler. et à la fois non.
besoin de lui. pour ne rien lui dire. juste être là. dans ses bras. être à l'abri.

redevenir une petite fille. ne pas vieillir.
rester en arrière. refuser de grandir.

larmes qui s'écoulent. sans savoir pourquoi. sans vraiment vouloir les arrêter.
ni savoir comment. angoisse qui nous étreint. ventre qui se crispe.

C'est un peu une déclaration
Que je te fais car il est temps je crois
Quand certains rêvent de nation, de football ou de vrais combats
Moi c'est vers toi que je tend les bras quand ça ne va pas
Ma cervelle et mes sentiments
Je te les donne ils sont pour toi
Le reste on en reparlera

Pour vivre avec toi
Tu es mon chez moi
Mon premier et mon second choix
Mon rêve d'absolu qui ne tarit pas

Je te dois mes premiers frissons et mes premiers coups sur les doigts
Mais pour un mot ou une chanson
J'aurais donner n'importe quoi
Malgré tous mes démons
Les menottes que j'ai aux bras
Si je te quitte pour de bon
Le lendemain je cours vers toi
Le reste on en reparlera

Pour vivre avec toi
Tu es mon chez moi
Mon premier et mon second choix
Mon rêve d'absolu qui ne tarit pas

C'est un peu une déclaration
Même si je sais que tu n'es pas
Le remède ni la solution
Tu n'es qu'une attelle a mon bras
Ce petit rien qui nous lie aux autres
Quand ça ne va pas
Un ultime language de survie qui remet le monde à l'endroit
Le reste on en reparlera

Pour vivre avec toi
Tu es mon chez moi
Mon premier et mon second choix
Mon rêve d'absolu qui ne tarit pas

Travail de fiction à 4 mains, sur un lieu fictif ou non
[...] : moi / [...] : marion.

Un parasol déployé au milieu du salon, mais d'abord, qu'est ce qu'un parasol fait là ?! je n'en distingue même pas la couleur tant la pièce est sombre. de tout façon, plus rien ne m'étonne ici ! dans l'air ambiant, flottent des bulles de savon, portées par les vibrations sonores. la musique est un peu forte, je n'arrive pas à comprendre ce que me dit benoît assis en face de moi. ma tête tourne, perdue dans ce brouhaha. c'est alors qu'une main s'empare d'une guitare, deux autres d'une derbouka traînant par là. la musique reste, calme et apaisante. ma tête tourne toujours un peu, mais je me sens mieux. les notes de la guitare me rappellent cet été, autour du feu. Un monde fabuleux se transpose alors à la réalité.

le morceau vient de se terminer. qu'est ce qu'il est beau quand il se met à jouer, son air passionné, détaché... je suis hypnotisée. il faut que j'arrête ! nan mais, n'importe quoi moi des fois ! il faut que je pense à autre chose ! Les plantes, tiens ! bon moyen de changer de sujet ! les plantes nombreuses s'agitent sous les coup de pattes de Madame Chat, cachée sous les feuilles, en guettant le moindre mouvement.

allongée sur le canapé, je ne sais plus trop où regarder. il faut chaud, s'il n'y avait ces murs, on se croirait  presque dans une forêt tropicale. notre imagination s'emballe vite lorsque l'on est jeunes... je suis rappelée à la réalité du temps qui passe par l'horloge, cette horloge accrochée au mur qui a donné son nom à cet appartement, le Café des Arts, ces arts qui nous offrent une liberté tant aimée, un nom si bien trouvé...